Dans le cadre du projet Trees for Future, dix sites ont été plantés durant l’hiver dernier. En mai, un premier contrôle a permis de dresser un état des lieux encourageant.
Deux essences peu connues ont été testées cette année : le chêne zéen (Quercus canariensis), une espèce méditerranéenne, et le chêne tauzin (Quercus pyrenaica), bien adapté aux milieux secs.
Le mélange chêne de Hongrie – cèdre de l’Atlas a par ailleurs été reconduit pour affiner l’évaluation de ses performances.
Les premières observations montrent un taux de reprise globalement excellent, avec plus de 80% de survie sur presque toutes les parcelles, à l’exception d’un seul site. Le chêne zéen a particulièrement attiré l’attention par son comportement atypique : un débourrement très hétérogène, parfois au sein d’une même parcelle, et des feuilles de l’année précédente encore vertes lors du suivi. Ce phénomène devra être suivi dans le temps.
Ce printemps a aussi été l’occasion d’observer l’évolution de plantations plus anciennes. Les gelées tardives ont fortement affecté les épicéas d’Orient et de Serbie sur trois sites. Des cas d’armillaire ont été relevés sur plusieurs cèdres, confirmant leur sensibilité connue à ce champignon pathogène. Une rouille a également été détectée sur les sapins de Nordmann et de Bornmüller. À l’inverse, les feuillus et autres résineux présentent un développement globalement positif, qui sera analysé plus en détail lors du suivi d’automne.
Un grand merci à Géraldine Roland, stagiaire de l’Université de Liège, qui a organisé et réalisé cette campagne avec le soutien précieux de l’équipe de volontaires.