Ce 24 juin, 22 participants (propriétaires forestiers et entrepreneurs de travaux ) se sont réunis dans les régions du Namurois et de Marche-en-Famenne pour une journée technique dédiée au cèdre organisée par la SRFB, avec la participation d’Olivier Noiret (Observatoire Wallon de la Santé des Forêts).
Objectif : faire le point sur la sylviculture du cèdre au stade juvénile, à partir de deux situations concrètes.
- Le matin, en nous appuyant sur un itinéraire cèdre/épicéa, nous sommes revenus sur son autécologie et son tempérament, afin d’ouvrir la discussion sur les mélanges. L’accent a été mis sur l’importance d’un contexte climatique et pédologique adapté, afin de limiter l’apparition de maladies. En effet, le cèdre est une espèce qui ne supporte pas une humidité atmosphérique importante et qui craint les gelées tardives. Pour résister à la sécheresse, il doit être planté sur des sols dans lesquels il peut s’enraciner en profondeur. C’est grâce à cette capacité qu’il est considéré comme une essence tolérante à la sécheresse.
- L’après-midi, les participants ont eu l’occasion de se projeter dans l’avenir, avec la visite d’une cédraie adulte présentant une régénération naturelle de cèdre en sous-étage. Un temps a également été consacré aux problématiques sanitaires, ainsi qu’aux premiers résultats du projet Trees for Future. Le cèdre est en effet l’une des essences pour lesquelles nous disposons du plus de recul dans le cadre de ce projet (les premières plantations datent de l’hiver 2019-2020).
Cette journée riche en échanges a permis de croiser expertises de terrain et observations scientifiques, autour d’une question centrale : quelle place pour le cèdre dans les forêts résilientes de demain ?